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 take me home, please (alexei, léo) - détroit

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Chelsea V. Falcoln

Chelsea V. Falcoln


Messages : 7
Date d'inscription : 15/08/2015

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MessageSujet: take me home, please (alexei, léo) - détroit   take me home, please (alexei, léo) - détroit EmptySam 15 Aoû - 21:07

29 juin - Chelsea ne savait pas depuis combien de temps elle errait. Tout ce qu'elle savait, c'était que dès qu'elle avait vu une ouverture elle avait foncé hors de cet endroit. A peine avait-elle fait un pas dehors que la lumière du soleil lui avait littéralement brûlé les yeux. Cela faisait beaucoup trop longtemps qu'elle avait été gardée dans le noir complet, ses yeux avaient besoin de se réhabituer à la lumière du jour. Quand ses yeux s'étaient mis à brûler, elle les avait refermés aussitôt pour pousser un gémissement pitoyable. Oui, pitoyable, c'était bien le mot. Elle les avait gardé fermé pendant de bonnes minutes, se contentant d'avancer -de courir- à l'aveuglette, tâtonnant devant elle. Elle ne voulait qu'une seule chose; partir. Rentrer à la maison, à la colonie. La chose était qu'elle était... dans une endroit inconnu. Une ville délabrée, qui en disait long sur l'état dans lequel les attaques de Gaïa avaient laissé le monde. Sauf que, pour l'instant, c'était le cadet de ses soucis.
Chelsea commença par plisser les yeux, elle les garda ainsi pendant de longues minutes, courant jusqu'à n'en plus pouvoir, passant à côté de panneaux sans les voir -panneaux qui indiquaient le nom de Detroit, ville dans laquelle elle était. Mais, trop paniquée à l'idée que celui qui l'avait retenue captive ne la rattrape, elle ne faisait pas attention aux inscriptions, aux noms de rues. Non, elle ne faisait que courir, les yeux à moitié ouverts, couverte de cire de bougie séchés, des araignées et autres bestioles peu ragoûtantes emmêlées dans ses cheveux, coincées dans les cire. Un cauchemar. C'était un véritable cauchemar. Elle allait bientôt se réveiller, hein?

Le pire dans tout ça, c'était qu'il n'y avait personne pour l'aider. Elle était désespérément seule, le visage parcourut de fines estafilades qui laissaient couler de minces filets de sang, certains secs. Seule. Elle était seule. Il n'y avait personne.... Du moins elle n'avait croisé personne; c'était comme si la ville était à l'abandon. La ville toute entière. Une ville fantôme. Cela ne faisait que l'angoisser encore plus à l'idée que ce soit encore une épreuve douteuse de la part de son geôlier; son cœur battait la chamade, et elle continuait de errer dans cette ville complètement vide sans avoir quoi faire.
La jeune fille mit du temps à se rendre compte qu'elle continuait de pleurer, en silence, et que ses membres tremblaient. Elle ne s'en était pas rendue compte, jusqu'à ce qu'elle voie la façon dont sa main tressautait encore et encore. Ses jambes étaient en coton, et elle était complètement perdue. Elle avait été lâchée ici, et ne savait pas quoi faire. Appeler à l'aide? Il n'y avait personne. Prier les dieux? Une demi-déesse kidnappée était le cadet de leurs soucis. Envoyer un Iris-Mail? Elle n'avait aucune drachme sur elle. Elle était simplement livrée à elle-même... sans pouvoir rien faire.

La fille d'Apollon pouvait très bien imaginer l'image qu'elle devait renvoyer en cet instant précis, et quand elle passa devant la vitrine d'un magasin délabré complètement abandonné (à l'image de la ville), elle s'arrêta pour observer son reflet. Elle tremblait toujours. Ce temps passé enfermée dans le noir avait considérablement joué sur son teint, elle était encore plus pâle que d'ordinaire. Elle avait été nourrie, mais ses joues étaient creuses, ses bras et ses jambes étaient encore plus maigres, elle avait l'impression d'être un squelette. Elle exagérait peut-être un peu, mais c'était l'image qu'elle se renvoyait à elle-même. Un pantin désarticulé couvert de cire de bougie séchée, couvert d'insectes et d'araignée. La peau de la jeune fille était  brûlée de part et d'autre par la chaleur du feu qui s'était mis à flamber tout près d'elle dès qu'elle se trompait à la dernière.. "épreuve".
Elle tourna la tête et vit à sa droite un énième panneau et, cette fois, elle fit attention à ce qui était inscrit dessus. En lisant le nom de la ville elle pâlit. Detroit. C'était loin, très loin de la colonie. Elle avait carrément été éloignée de son foyer. Angoissée, une seule et unique pensée lui traversa l'esprit tandis qu'elle continuait de trembler et de pleurer silencieusement, les larmes salées roulant sur ses joues. Comment allait-elle faire pour rentrer?
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Agent Brice

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Messages : 35
Date d'inscription : 15/08/2015

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MessageSujet: Re: take me home, please (alexei, léo) - détroit   take me home, please (alexei, léo) - détroit EmptyDim 16 Aoû - 21:28

Alexei marchait de long en large, infatigablement. Il arpentait le camp sans s'arrêter et les gens qui le croisaient pour la troisième fois en l'espace d'une demi-heure lui jetaient des regards de compassion et d'inquiétude. Les premiers le rendaient dingue, car cela voulait dire qu'ils pensaient Chelsea morte, chose qu'Alexei ne voulait même pas concevoir. Les temps n'étaient pas sûrs du tout et il n'était pas rare de voir quelqu'un partir pour ne jamais revenir. Il le savait pertinemment, mais dans son esprit, il n'avait jamais vraiment admis la possibilité que Chelsea disparaisse. C'était comme si ce n'était pas possible, que cela pouvait arriver aux autres, mais pas à lui, à eux. Les seconds l'indifféraient complètement. Il était en quelque sorte dans sa bulle, dans ses pensées (noires pour ne pas changer) et il lui semblait ressentir dans chaque particule de son corps le besoin de bouger. Encore et encore. Pour ne pas exploser. Ou ne pas sombrer, qui savait avec lui … Pour le moment il s'interdisait la deuxième option. Parce que Chelsea était vivante, elle était quelque part, il fallait la trouver et ne pas retourner s'enfermer dans un monde noir qui ne ferait que le torturer, comme à son habitude. Mais il ne la trouvait pas … Sa clairvoyance ne marchait pas, il n'arrivait même pas à la voir : il ne voyait que du noir quand il tentait de la localiser. Comme si on lui avait couvert les yeux d'un bandage pour le rendre aveugle. Comme si elle était morte … Et le fait qu'il n'arrive pas à dire sa position le rendait encore plus inquiet. Soit son champ de couverture des environs avec son pouvoir n'était pas assez puissant, soit elle n'était pas sur Terre. Donc en Enfers. Si la deuxième possibilité le rendait dingue, la première l'inquiétait puisque cela voulait dire qu'elle était partie à une distance d'eux qu'elle n'aurait pas couverte sans les prévenir. Il serra les poings, furieux et inquiet. Comme si les dieux et les Parques ne les avaient pas assez mis à l'épreuve. Comme s'ils n'avaient pas assez prouvé que oui, ils méritaient de vivre et d'avoir une vie heureuse. Tout ça n'avait aucun sens. Cette guerre avec les Partisans, les dieux qui encore et toujours faisaient en sorte de leur pourrir la vie. Tout. La veille il s'était couché au bungalow et, presque malgré lui, ses yeux s'étaient posés sur la couchette vide et froide de Chelsea, là où normalement la jeune cheffe de bungalow dormait avec sa panthère. Sauf que là, il n'y avait personne pour réchauffer le matelas et seulement les photos punaisées au mur qui lui disaient que Chelsea dormait encore là quatre jours auparavant. Il s'était senti impuissant et une fois encore, il s'était posé la fameuse question : à quoi rime tout ça ? Si Chelsea n'était pas là, à quoi servait-il encore de dormir ici ? Il s'était finalement levé aussi vite qu'il s'était couché, incapable de trouver le sommeil, autant par peur de ses habituels cauchemars que par anxiété. Elle le bouffait de l'intérieur, le rendait hargneux et agressif, incapable de tenir en place. Les gens l'évitaient depuis trois jours et il ne s'en plaignait absolument pas. Il repassa pour la troisième fois au moins devant les bungalow et détourna le regard devant celui rutilant des Apollons. Il était où leur père quand une de ses filles disparaissaient sans laisser de trace ? Quand sa fille la plus puissante, une médecin dont on ne pouvait pas se passer ces temps-ci ne donnaient subitement plus de nouvelles ? Sûrement en train de faire un autre gosse … Une autre vie gâchée avec l'insouciance que seuls peuvent avoir les dieux. Ce n'était pas le moment de se mettre encore une fois en colère contre leur père, vraiment pas … Depuis combien de temps Alexei ne l'avait plus prié, ne lui avait plus donné ni offrande, ni message amical ? Il ne savait même plus. Peut-être avant la prise des camps … Désespérément, il relança sa clairvoyance, s'attendant à retrouver l'habituel voile noir qui ne voulait pas partir. Sauf que non, il y eut bien de la lumière et une image terriblement floue. Surpris de cette réussite, il coupa le contact à peine au bout de quelques secondes. Par les Parques, il y était enfin ! Il allait pouvoir la voir et partir à sa recherche. Il relança son pouvoir et cette fois-ci le prolongea. Elle était loin, très loin. Trop loin … Il grimaça intérieurement et fit demi-tour, courant presque sur le chemin qui menait aux bungalows. L'image semblaient venir de l'autre bout de l'univers tellement elle était mauvaise. Il savait que c'était bien Chelsea à cause de la couleur de ses cheveux et sa stature qu'il connaissait par cœur, mais le paysage qui l'entourait changeait vite, comme si elle courait. Elle finit par s'arrêter et au prix d'un effort douloureux qui lui vaudrait sûrement une migraine, il déchiffra difficilement le panneau près d'elle. Détroit. Elle était à Détroit. Il ouvrit brusquement la porte du bungalow des Héphaïstos, excité comme rarement et malgré les cris de protestation et d'indignation dont il ne tint pas compte, demanda :
- Léo est là ? Je sais où est Chelsea …

   
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